https://mots-agronomie.inrae.fr/Wicri/Europe/France/InraeMotsAgro/fr/index.php?title=Le_ma%C3%AFs_en_France_avant_les_hybrides&feed=atom&action=historyLe maïs en France avant les hybrides - Historique des versions2024-03-29T02:03:43ZHistorique des versions pour cette page sur le wikiMediaWiki 1.31.10https://mots-agronomie.inrae.fr/index.php?title=Le_ma%C3%AFs_en_France_avant_les_hybrides&diff=4024&oldid=prevPierre Morlon : /* Freins à l’extension du maïs en Europe : préjugés et critiques */2023-04-16T13:49:12Z<p><span dir="auto"><span class="autocomment">Freins à l’extension du maïs en Europe : préjugés et critiques</span></span></p>
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</table>Pierre Morlonhttps://mots-agronomie.inrae.fr/index.php?title=Le_ma%C3%AFs_en_France_avant_les_hybrides&diff=4023&oldid=prevPierre Morlon : Mise à jour liens internes2023-04-16T13:48:03Z<p>Mise à jour liens internes</p>
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</table>Pierre Morlonhttps://mots-agronomie.inrae.fr/index.php?title=Le_ma%C3%AFs_en_France_avant_les_hybrides&diff=3994&oldid=prevPierre Morlon : Catégorie : M2023-03-19T16:04:13Z<p>Catégorie : M</p>
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<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Il assure l’engraissement des animaux d’élevage sous forme de [[Fourrage|fourrage]] et de grains. Les feuilles fournissent « une nourriture fort succulente pour les bœufs » (Young, sd, p. 150). Le grain sert à la consommation des porcins, des bovins, des équins et de la volaille, comme en Bresse (Moriceau, 2005, p. 180). Il a la réputation de rendre le lard des cochons « ferme et abondant » (Arch. Dép. Corrèze, 7M71, 1810). Feuilles, rafles et tiges servent à la confection de paillasses, de ruches, de chapeaux, de hottes, de palissades, de corbeilles et de combustibles. « Les feuilles servent de fourrage. Elles se vendent aussi pour remplir les paillasses ; elles forment un bon couchage que les souris et les rats ne dégradent pas » (Arch. Nat. F10 430, 1812).Transformé en bouillie, parfois en pain, il contribue à sécuriser la subsistance de la famille, ce qui permet de vendre la récolte de [[Blé|blé]].  </div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Il assure l’engraissement des animaux d’élevage sous forme de [[Fourrage|fourrage]] et de grains. Les feuilles fournissent « une nourriture fort succulente pour les bœufs » (Young, sd, p. 150). Le grain sert à la consommation des porcins, des bovins, des équins et de la volaille, comme en Bresse (Moriceau, 2005, p. 180). Il a la réputation de rendre le lard des cochons « ferme et abondant » (Arch. Dép. Corrèze, 7M71, 1810). Feuilles, rafles et tiges servent à la confection de paillasses, de ruches, de chapeaux, de hottes, de palissades, de corbeilles et de combustibles. « Les feuilles servent de fourrage. Elles se vendent aussi pour remplir les paillasses ; elles forment un bon couchage que les souris et les rats ne dégradent pas » (Arch. Nat. F10 430, 1812).Transformé en bouillie, parfois en pain, il contribue à sécuriser la subsistance de la famille, ce qui permet de vendre la récolte de [[Blé|blé]].  </div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Le maïs a permis l’augmentation des ressources alimentaires dans l’Europe en croissance démographique au milieu du XVIII<sup>e</sup> siècle. Lors du « petit âge glaciaire », quand les blés d’hiver avaient gelé, la mise en place de cette culture de printemps permet de rompre avec le cycle des famines ([[A pour personne citée::Emmanuel Le Roy Ladurie|Le Roy Ladurie]], 1975, t.2, p.236). L’agronome anglais [[A pour personne citée::Arthur Young]] établit un lien entre la richesse des provinces qui connaissent le maïs et l’absence de [[<del class="diffchange diffchange-inline">Jachère, jachérer|</del>jachère]] : « Dans les provinces où il n’y a pas de maïs il y a des jachères, et là où il y a des jachères, le peuple meurt de faim » (sd, p. 47). Le maïs est planté seul ou bien en compagnie d’autres végétaux, pour lesquels il fournit de l’ombre ou un tuteur : haricots, fèves, pois, pommes de terre, courges, vignes,… Ce système de [[Cultures associées, intercalées,...|cultures complantées]] permet encore d’accroître la productivité du sol.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Le maïs a permis l’augmentation des ressources alimentaires dans l’Europe en croissance démographique au milieu du XVIII<sup>e</sup> siècle. Lors du « petit âge glaciaire », quand les blés d’hiver avaient gelé, la mise en place de cette culture de printemps permet de rompre avec le cycle des famines ([[A pour personne citée::Emmanuel Le Roy Ladurie|Le Roy Ladurie]], 1975, t.2, p.236). L’agronome anglais [[A pour personne citée::Arthur Young]] établit un lien entre la richesse des provinces qui connaissent le maïs et l’absence de [[jachère]] : « Dans les provinces où il n’y a pas de maïs il y a des jachères, et là où il y a des jachères, le peuple meurt de faim » (sd, p. 47). Le maïs est planté seul ou bien en compagnie d’autres végétaux, pour lesquels il fournit de l’ombre ou un tuteur : haricots, fèves, pois, pommes de terre, courges, vignes,… Ce système de [[Cultures associées, intercalées,...|cultures complantées]] permet encore d’accroître la productivité du sol.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Ainsi, dans les archives des XVII<sup>e</sup> et XVIII<sup>e</sup> siècles, on trouve de nombreux textes provenant des intendants, des sociétés d’agriculture, du mouvement des Lumières et des Physiocrates incitant à développer cette culture. En 1784, l’Académie de Bordeaux couronne un mémoire de [[A pour personne citée::Antoine Parmentier|Parmentier]] (1785, p. 4) consacré au maïs, dans lequel on peut trouver tous les avantages « du plus beau présent que le nouveau monde ait fait à l’ancien »</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Ainsi, dans les archives des XVII<sup>e</sup> et XVIII<sup>e</sup> siècles, on trouve de nombreux textes provenant des intendants, des sociétés d’agriculture, du mouvement des Lumières et des Physiocrates incitant à développer cette culture. En 1784, l’Académie de Bordeaux couronne un mémoire de [[A pour personne citée::Antoine Parmentier|Parmentier]] (1785, p. 4) consacré au maïs, dans lequel on peut trouver tous les avantages « du plus beau présent que le nouveau monde ait fait à l’ancien »</div></td></tr>
</table>imported>Pierre Morlonhttps://mots-agronomie.inrae.fr/index.php?title=Le_ma%C3%AFs_en_France_avant_les_hybrides&diff=1755&oldid=previmported>Pierre Morlon : suppression rubrique Autres langues dans infobox article2015-02-04T15:29:11Z<p>suppression rubrique Autres langues dans infobox article</p>
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<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #222; text-align: center;">Version du 4 février 2015 à 15:29</td>
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<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 4 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>|note 1=Cet article fait partie du dossier [[Maïs]].}}<br/></div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>|note 1=Cet article fait partie du dossier [[Maïs]].}}<br/></div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>{{Infobox article</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>{{Infobox article</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">|Anglais=maize'','' corn ''aux USA'</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">|Allemand=</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">|Espagnol=maiz</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>|Annexe 1=Le maïs dans l’Histoire admirable des plantes et herbes esmerveillables et miraculeuses en nature...</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>|Annexe 1=Le maïs dans l’Histoire admirable des plantes et herbes esmerveillables et miraculeuses en nature...</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>|Annexe 2=Les substitutions de plantes cultivées : le cas du Maïs</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>|Annexe 2=Les substitutions de plantes cultivées : le cas du Maïs</div></td></tr>
</table>imported>Pierre Morlonhttps://mots-agronomie.inrae.fr/index.php?title=Le_ma%C3%AFs_en_France_avant_les_hybrides&diff=1754&oldid=previmported>Thierry Daunois : /* Références citées */2011-07-13T07:42:59Z<p><span dir="auto"><span class="autocomment">Références citées</span></span></p>
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<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #222; text-align: center;">Version du 13 juillet 2011 à 07:42</td>
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<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 64 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Dupin, H., 1985, Une enquête à péripéties multiples : la pellagre, In : Hecberg S., Dupin H., Papoz L. & Galan P. (dir.), ''Nutrition et santé : approche épidémiologique et politiques de prévention''. Lavoisier, Paris, p. 329-336.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Dupin, H., 1985, Une enquête à péripéties multiples : la pellagre, In : Hecberg S., Dupin H., Papoz L. & Galan P. (dir.), ''Nutrition et santé : approche épidémiologique et politiques de prévention''. Lavoisier, Paris, p. 329-336.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Duret C., 1605. ''Histoire admirable des plantes et herbes esmerveillables & miraculeuses en nature...'' Buon, Paris. [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5606404b.r=.langFR Texte intégral] sur Gallica.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Duret C., 1605. ''Histoire admirable des plantes et herbes esmerveillables & miraculeuses en nature...'' Buon, Paris. [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5606404b.r=.langFR Texte intégral] sur Gallica.</div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;">*''Encyclopédie''. Voir Diderot et D’Alembert.</ins></div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Fuchs L., 1549. ''Commentaires très excellens de l’hystoire des plantes''. Gazeau, Paris, 577 p.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Fuchs L., 1549. ''Commentaires très excellens de l’hystoire des plantes''. Gazeau, Paris, 577 p.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Haudricourt A.G., Hédin L., 1943. ''L’Homme et les plantes cultivées''. NRF-Gallimard, Paris, 233 p. Réédition 1987, Métailié, Paris, 281 p.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Haudricourt A.G., Hédin L., 1943. ''L’Homme et les plantes cultivées''. NRF-Gallimard, Paris, 233 p. Réédition 1987, Métailié, Paris, 281 p.</div></td></tr>
</table>imported>Thierry Daunoishttps://mots-agronomie.inrae.fr/index.php?title=Le_ma%C3%AFs_en_France_avant_les_hybrides&diff=1753&oldid=previmported>Thierry Daunois le 13 juillet 2011 à 07:402011-07-13T07:40:19Z<p></p>
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</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l29" >Ligne 29 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 29 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>La diffusion du maïs est très rapide car il s’insère facilement dans les rotations et dans l’alimentation où il remplace des plantes existantes, contrairement à la [[pomme de terre]] qui doit s’y faire une place totalement nouvelle (Haudricourt et Hédin, 1943, p. 191-195 et 1987, p. 222-224, voir l'annexe : [[Le maïs en France avant les hybrides - Annexe 2|Les substitutions de plantes cultivées : le cas du maïs]]). Bien souvent, il se substitue au millet, céréale de printemps fort ancienne en Europe. La substitution a été telle que le maïs a localement emprunté jusqu’au nom du millet. Dans le Languedoc, le maïs est ainsi appelé « gros millet » (Lefebvre, 1933, p. 205).</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>La diffusion du maïs est très rapide car il s’insère facilement dans les rotations et dans l’alimentation où il remplace des plantes existantes, contrairement à la [[pomme de terre]] qui doit s’y faire une place totalement nouvelle (Haudricourt et Hédin, 1943, p. 191-195 et 1987, p. 222-224, voir l'annexe : [[Le maïs en France avant les hybrides - Annexe 2|Les substitutions de plantes cultivées : le cas du maïs]]). Bien souvent, il se substitue au millet, céréale de printemps fort ancienne en Europe. La substitution a été telle que le maïs a localement emprunté jusqu’au nom du millet. Dans le Languedoc, le maïs est ainsi appelé « gros millet » (Lefebvre, 1933, p. 205).</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>L’''Encyclopédie'' ne tarit pas d’éloges sur le [[Signification des rendements|rendement]] étonnant du maïs : « on trouve dans les Indes jusqu’à quatre ou cinq cens grains sur un même épi, très serrés, rangés sur huit ou dix rangs, et quelques fois sur douze » (Jaucourt, 1765, t. 9). Semé [[Semis à la volée, en lignes|à la volée]], donc beaucoup plus dru, le froment offre des rendements à la semence bien inférieurs, de l’ordre de 10 pour 1.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>L’''<ins class="diffchange diffchange-inline">[[A pour personne citée::Denis Diderot et Jean le Rond D'Alembert|</ins>Encyclopédie<ins class="diffchange diffchange-inline">]]</ins>'' ne tarit pas d’éloges sur le [[Signification des rendements|rendement]] étonnant du maïs : « on trouve dans les Indes jusqu’à quatre ou cinq cens grains sur un même épi, très serrés, rangés sur huit ou dix rangs, et quelques fois sur douze » (Jaucourt, 1765, t. 9). Semé [[Semis à la volée, en lignes|à la volée]], donc beaucoup plus dru, le froment offre des rendements à la semence bien inférieurs, de l’ordre de 10 pour 1.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Cultivée au jardin et non au champ, la récolte échappe aux impôts. Les paysans cherchent à contourner le paiement de la dîme en cultivant le maïs dans des enclos, ou en assimilant la culture du maïs à celle des [[menus grains]], moins taxé, ou bien en présentant le maïs comme une culture nouvelle, pour laquelle aucune coutume n’existe (Ponsot, 2005, p. 117-129).</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Cultivée au jardin et non au champ, la récolte échappe aux impôts. Les paysans cherchent à contourner le paiement de la dîme en cultivant le maïs dans des enclos, ou en assimilant la culture du maïs à celle des [[menus grains]], moins taxé, ou bien en présentant le maïs comme une culture nouvelle, pour laquelle aucune coutume n’existe (Ponsot, 2005, p. 117-129).</div></td></tr>
</table>imported>Thierry Daunoishttps://mots-agronomie.inrae.fr/index.php?title=Le_ma%C3%AFs_en_France_avant_les_hybrides&diff=1752&oldid=previmported>Thierry Daunois le 12 juillet 2011 à 15:342011-07-12T15:34:33Z<p></p>
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<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Planche extraite de Léonard Fuchs, ''De historia…'', Bâle, 1542, p. 825. Le pied de maïs comprend quatre tiges ou talles. Les racines sont courtes et frisées. Les épis sont à divers stades de maturité : deux sont mûrs avec les grains apparents. Les illustrations seraient d'Albert Meyer et les gravures de Veit Rudolph Speckler.]]</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Planche extraite de Léonard Fuchs, ''De historia…'', Bâle, 1542, p. 825. Le pied de maïs comprend quatre tiges ou talles. Les racines sont courtes et frisées. Les épis sont à divers stades de maturité : deux sont mûrs avec les grains apparents. Les illustrations seraient d'Albert Meyer et les gravures de Veit Rudolph Speckler.]]</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>==Provenance et diffusion du maïs==</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>==Provenance et diffusion du maïs==</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>La première mention du maïs en Europe se trouve en 1492 dans le journal de bord de Christophe Colomb, qui en a introduit les premières semences en Espagne dès 1493. Sa diffusion est rapide, contrairement à celle de la [[pomme de terre]], également rapportée par les conquistadors. Il se répand dans tout le bassin méditerranéen, les Turcs le diffusent dans les Balkans. Au XVIII<sup>e</sup> siècle, il gagne l’Asie centrale, la Chine et l’Afrique occidentale (Haudricourt et Hédin, 1987).</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>La première mention du maïs en Europe se trouve en 1492 dans le journal de bord de Christophe Colomb, qui en a introduit les premières semences en Espagne dès 1493. Sa diffusion est rapide, contrairement à celle de la [[pomme de terre]], également rapportée par les conquistadors. Il se répand dans tout le bassin méditerranéen, les Turcs le diffusent dans les Balkans. Au XVIII<sup>e</sup> siècle, il gagne l’Asie centrale, la Chine et l’Afrique occidentale (<ins class="diffchange diffchange-inline">[[A pour personne citée::André-Georges </ins>Haudricourt<ins class="diffchange diffchange-inline">|Haudricourt]] </ins>et Hédin, 1987).</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Certains auteurs ont entretenu un débat artificiel sur son origine géographique, en se fondant sur les noms « blé d’Inde » (en espagnol « ''de las Indias'' », au pluriel, c’est à dire des Indes Occidentales) et « blé de Turquie, turquis », en latin ''turcicum frumentum'' (fig. 1) - ce dernier nom a aussi désigné le [[sarrasin]] et sans doute d’autres espèces (sorgho), ce qui illustre la difficulté qu’il y a à identifier les espèces cultivées dans les textes anciens et les grands risques d’erreurs que comporte une lecture trop rapide. Les textes espagnols de l’époque, dont beaucoup furent traduits en français, disaient très clairement que le maïs était cultivé en Amérique lors de l’arrivée des premiers « conquistadores » ([[Le maïs en France avant les hybrides - Annexe 1|Annexe 1]]).</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Certains auteurs ont entretenu un débat artificiel sur son origine géographique, en se fondant sur les noms « blé d’Inde » (en espagnol « ''de las Indias'' », au pluriel, c’est à dire des Indes Occidentales) et « blé de Turquie, turquis », en latin ''turcicum frumentum'' (fig. 1) - ce dernier nom a aussi désigné le [[sarrasin]] et sans doute d’autres espèces (sorgho), ce qui illustre la difficulté qu’il y a à identifier les espèces cultivées dans les textes anciens et les grands risques d’erreurs que comporte une lecture trop rapide. Les textes espagnols de l’époque, dont beaucoup furent traduits en français, disaient très clairement que le maïs était cultivé en Amérique lors de l’arrivée des premiers « conquistadores » ([[Le maïs en France avant les hybrides - Annexe 1|Annexe 1]]).</div></td></tr>
</table>imported>Thierry Daunoishttps://mots-agronomie.inrae.fr/index.php?title=Le_ma%C3%AFs_en_France_avant_les_hybrides&diff=1751&oldid=previmported>Thierry Daunois le 11 juillet 2011 à 07:202011-07-11T07:20:45Z<p></p>
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<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 61 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Bock, H., 1546. ''Kreüter Bůch, darin Underscheid, Würckung und Namen der Kreüter so in Deutschen Landen wachsen ...'' Von newem fleissig übersehen, gebessert und gemehret, dazů mit hüpschen artigen Figuren allenthalben gezieret. Wendel Rihel, Strasbourg, 353 p. [http://imgbase-scd-ulp.u-strasbg.fr/displayimage.php?album=163&pos=2 Texte intégral] sur le site de l'Université de Strabourg.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Bock, H., 1546. ''Kreüter Bůch, darin Underscheid, Würckung und Namen der Kreüter so in Deutschen Landen wachsen ...'' Von newem fleissig übersehen, gebessert und gemehret, dazů mit hüpschen artigen Figuren allenthalben gezieret. Wendel Rihel, Strasbourg, 353 p. [http://imgbase-scd-ulp.u-strasbg.fr/displayimage.php?album=163&pos=2 Texte intégral] sur le site de l'Université de Strabourg.</div></td></tr>
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<tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Diderot D., <del class="diffchange diffchange-inline">d’Alembert </del>J. 1757. ''Encyclopédie, ou Dictionnaire Raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers.'', 17 + 11 t. [http://portail.atilf.fr/encyclopedie/ Texte intégral] sur le portail de l'ATILF.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Diderot D., <ins class="diffchange diffchange-inline">D’Alembert </ins>J. 1757. ''Encyclopédie, ou Dictionnaire Raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers.'', 17 + 11 t. [http://portail.atilf.fr/encyclopedie/ Texte intégral] sur le portail de l'ATILF.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Dupin, H., 1985, Une enquête à péripéties multiples : la pellagre, In : Hecberg S., Dupin H., Papoz L. & Galan P. (dir.), ''Nutrition et santé : approche épidémiologique et politiques de prévention''. Lavoisier, Paris, p. 329-336.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Dupin, H., 1985, Une enquête à péripéties multiples : la pellagre, In : Hecberg S., Dupin H., Papoz L. & Galan P. (dir.), ''Nutrition et santé : approche épidémiologique et politiques de prévention''. Lavoisier, Paris, p. 329-336.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Duret C., 1605. ''Histoire admirable des plantes et herbes esmerveillables & miraculeuses en nature...'' Buon, Paris. [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5606404b.r=.langFR Texte intégral] sur Gallica.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>*Duret C., 1605. ''Histoire admirable des plantes et herbes esmerveillables & miraculeuses en nature...'' Buon, Paris. [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5606404b.r=.langFR Texte intégral] sur Gallica.</div></td></tr>
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<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 68 :</td></tr>
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</table>imported>Thierry Daunoishttps://mots-agronomie.inrae.fr/index.php?title=Le_ma%C3%AFs_en_France_avant_les_hybrides&diff=1750&oldid=previmported>Thierry Daunois : /* Le maïs en France au XIXe siècle : une céréale encore mineure */2011-07-10T17:33:15Z<p><span dir="auto"><span class="autocomment">Le maïs en France au XIXe siècle : une céréale encore mineure</span></span></p>
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<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #222; text-align: center;">Version du 10 juillet 2011 à 17:33</td>
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<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 56 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Même s’il a quitté les jardins pour les champs, le maïs reste une petite culture, au même titre que seigle, millet, sarrasin.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Même s’il a quitté les jardins pour les champs, le maïs reste une petite culture, au même titre que seigle, millet, sarrasin.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Jusqu’à l’introduction des variétés [[Hybride|hybrides]], la culture du maïs bute sur des contraintes naturelles. En 1861, [[A pour personne citée::<del class="diffchange diffchange-inline">Gutave </del>Heuzé|Heuzé]] explique que le maïs nécessite pour se développer entre « 1400 et 1500° de chaleur totale, soit 80 à 90 jours ayant une température moyenne de 16 à 18° C.» (p. 482). Sur les cartes, le maïs occupe les mêmes zones que la vigne. 586 000 hectares sont consacrés à cette culture en 1862. Les Basses-Pyrénées, la Dordogne et les Landes sont les trois départements où les surfaces ensemencées en maïs sont les plus importantes alors (Heuzé 1875, pl. 20) (fig. 3). Cependant, les rendements stagnent et les surfaces diminuent. La France devient importatrice de cette céréale. La pénurie de main d’œuvre liée à la première guerre mondiale aggrave cette tendance. En effet, les techniques ont peu évolué. Alors que la culture du froment bénéficie des débuts de la [[Mécanisation|mécanisation]], la culture du maïs demeure essentiellement manuelle.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Jusqu’à l’introduction des variétés [[Hybride|hybrides]], la culture du maïs bute sur des contraintes naturelles. En 1861, [[A pour personne citée::<ins class="diffchange diffchange-inline">Gustave </ins>Heuzé|Heuzé]] explique que le maïs nécessite pour se développer entre « 1400 et 1500° de chaleur totale, soit 80 à 90 jours ayant une température moyenne de 16 à 18° C.» (p. 482). Sur les cartes, le maïs occupe les mêmes zones que la vigne. 586 000 hectares sont consacrés à cette culture en 1862. Les Basses-Pyrénées, la Dordogne et les Landes sont les trois départements où les surfaces ensemencées en maïs sont les plus importantes alors (Heuzé 1875, pl. 20) (fig. 3). Cependant, les rendements stagnent et les surfaces diminuent. La France devient importatrice de cette céréale. La pénurie de main d’œuvre liée à la première guerre mondiale aggrave cette tendance. En effet, les techniques ont peu évolué. Alors que la culture du froment bénéficie des débuts de la [[Mécanisation|mécanisation]], la culture du maïs demeure essentiellement manuelle.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>==Références citées==</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>==Références citées==</div></td></tr>
</table>imported>Thierry Daunois